Zones à faibles émissions : l’inquiétude gagne du terrain chez les professionnels… et les élus
Dans la métropole du Grand Paris, le calendrier d’application de la zone à faibles émissions (ZFE) suscite de plus en plus d’inquiétudes chez les professionnels. Mais dans la capitale comme dans d’autres grandes métropoles concernées par l’instauration progressive des ZFE ou zones à faibles émissions-mobilité (ZFE-m), certains élus locaux affichent aussi leurs préoccupations. Artisans, commerçants, livreurs… les professions fortement dépendantes de leur véhicule redoutent que l’interdiction progressive des véhicules polluants dans la zone à faibles émissions (ZFE) de la métropole du Grand Paris ne mette en danger leur activité.
« On va être bloqués », explique Antony Hadjipanayotou, plombier-chauffagiste à Clamart (Hauts-de-Seine). Cinq de ses six véhicules sont classés Crit’Air 3 (diesel antérieur à 2011 et essence avant 2006) et ne pourront théoriquement plus circuler à partir de juillet prochain. Une échéance qu’il redoute, n’étant pas en mesure de renouveler son parc automobile. « On ne pourra pas emprunter pour tous les véhicules en même temps », observe-t-il. Pour son véhicule au gaz naturel, classé Crit’Air 1, il a déjà déboursé 38.000 euros.
L’interdiction du Crit’Air 3 est un pas de plus vers l’objectif « 100% véhicules propres » fixé par la ville et la métropole du Grand Paris pour 2030. Délimitée par l’autoroute A86, la ZFE francilienne concerne 77 communes, soit 5,61 millions d’habitants. Au-delà du Crit’Air 3, la crainte de devoir passer à un moteur électrique ou hybride domine.
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