Le ministre de l’Economie, Bruno le Maire, a annoncé ce matin la mise en place d’un nouveau prêt partiellement garanti par l’Etat, le «prêt participatif ».
Alors que depuis plusieurs mois les entreprises souffrent de l’impact des restrictions liées à la crise sanitaire, il était important de permettre à celles qui le souhaitent, de pouvoir continuer à investir et ainsi faire évoluer leurs modèles en préparant dès à présent l’après-Covid.
Distribués par les établissements bancaires, ces prêts, d’une période de 8 ans avec un différé d’amortissement possible de 4 ans, sont destinés à financer les investissements.
La CPME a travaillé avec Bercy pour faire en sorte qu’ils puissent concerner une grande partie des entreprises. Ce qu’il faut retenir :
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Les entreprises qui ont souscrit à un PGE sont éligibles
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Prêts ouverts à toutes les PME avec un chiffre d’affaires supérieur à 2 millions d’euros en 2019 et pour 12,5% de leur chiffre d’affaires (demande négociée par la CPME)
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Avec une garantie de l’Etat jusqu’à 30% et une tarification bancaire comprise entre 4% et 5,5% selon les établissements
La CPME, qui a participé à l’élaboration de ce dispositif, est satisfaite de constater qu’au final, il pourra, dans la limite de 12,5% du chiffre d’affaires 2019, concerner les PME faisant plus de 2 millions d’euros de chiffre d’affaires (et 8,5% du chiffre d’affaires pour les ETI).
Il conviendra cependant d’être vigilants sur la fluidité de sa distribution par les banques. Le caractère subordonné de ces prêts et leur qualité de quasi-fonds propres devront également être reconnus par tous.
Pour que ce produit atteigne pleinement ses objectifs, il devra avoir un effet de levier. Un euro de prêt participatif devrait, à nos yeux, permettre l’obtention d’au moins un euro de prêt bancaire classique.
Enfin, une attention particulière devra être portée aux entreprises ultramarines.
Favoriser l’investissement, ne doit, bien entendu, pas signifier, cesser d’accompagner les entreprises en tension de trésorerie. La CPME estime plus que jamais nécessaire de faire évoluer les PGE en « prêts de consolidation » permettant de financer les créances accumulées et reportées du fait de la crise.
DOSSIER DE PRESSE : PRETS PARTICIPATIFS
